Atelier autour du langage avec Marwan Moujaes et Maha Yammine
Samedi 9 avril, de 14h30 à 16h30
Comment raconter un épisode de l’histoire mondiale sans parler ou écrire ? Comment rendre illisible, durant une semaine, un journal ?
A quoi ressembleraient nos objets les plus innocents, nos paquets de riz ou nos vêtements, sans les mots, les notices ou les slogans qui les couvrent ?
Comment chanter nos chansons préférées sans les paroles ?
Samedi 9 avril, Marwan Moujaes et Maha Yammine proposent à L’Académie un atelier de pratique artistique autour de la thématique du langage, son omniprésence, sa compréhension et le rapport que nous entretenons avec lui.
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Gratuit, sur inscription, pour les enfants de 11 à 15 ans.
publics@le-shed.com / 06 51 65 41 76
Vue de l'exposition "Monuments" de Mathieu Douzenel, à L'Académie, 2020. © Marc Domage
Vue de l'exposition "Monuments" de Mathieu Douzenel, à L'Académie, 2020. © Marc Domage
Vue de l'exposition "Monuments" de Mathieu Douzenel, à L'Académie, 2020. © Marc Domage
Vue de l'exposition "Monuments" de Mathieu Douzenel, à L'Académie, 2020. © Marc Domage
MONUMENTS
Mathieu Douzenel
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Du 25 janvier au 16 février 2020​
Ouvert tous les jours de 13h à 18h
Exposition à L'Académie
Le SHED est très heureux d’inviter Mathieu Douzenel à exposer sa dernière série de photographies toujours en cours de réalisation. L’exposition « Monuments » regroupera 40 photographies accrochées dans les cinq salles de L’Académie, le second lieu du SHED au centre ville de Maromme dans la Métropole Rouen Normandie.
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Imaginé par Hitler et construit par l'Organisation Todt à partir de 1942, le Mur de l’Atlantique devait protéger l’Europe d’une offensive Anglo-Américaine et d’un débarquement. Cette structure supposée durer environ mille ans, selon ses concepteurs, est la plus massive construction humaine du 20ème siècle. Le Mur sera finalement tombé en quatre heures.
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Érigés sur 4 400 kilomètres le long du littoral entre l’Espagne et la Norvège, les quelques 8 000 monolithes de béton représentent aujourd’hui un cordon d’épaves comme autant de sentinelles dérisoires, reliquaires absurdes de notre Histoire. Soixante quinze ans après, ces architectures monstrueuses et mystérieuses dotées d’une force animale, végétale et minérale peuvent évoquer un paysage mythologique de fureur. Les blockhaus deviennent ruines, vestiges du passé imprégnés d’un romantisme étrange que Mathieu Douzenel a su fixer par une pratique de la photographie rigoureuse, millimétrée, qui tente à chaque cliché de se débarrasser de toute possibilité d’affect. L’exposition n’est ni un voyage historique, ni un parcours géographique et non plus une errance poétique. « Monuments » est un inventaire, brut, réel, une série de portraits d’architectures ou plutôt une série de portraits d’objets qui ont été des architectures et sont peut-être, sûrement, devenues des sculptures.