Atelier autour du langage avec Marwan Moujaes et Maha Yammine
Samedi 9 avril, de 14h30 à 16h30
Comment raconter un épisode de l’histoire mondiale sans parler ou écrire ? Comment rendre illisible, durant une semaine, un journal ?
A quoi ressembleraient nos objets les plus innocents, nos paquets de riz ou nos vêtements, sans les mots, les notices ou les slogans qui les couvrent ?
Comment chanter nos chansons préférées sans les paroles ?
Samedi 9 avril, Marwan Moujaes et Maha Yammine proposent à L’Académie un atelier de pratique artistique autour de la thématique du langage, son omniprésence, sa compréhension et le rapport que nous entretenons avec lui.
Gratuit, sur inscription, pour les enfants de 11 à 15 ans.
publics@le-shed.com / 06 51 65 41 76
Marie Heughebaert
Art et Entreprises
Résidence de création à l’entreprise TTEN à Yerville de juillet à décembre 2019
En 2019, le SHED - CAC accompagne l’artiste Marie Heughebaert dans une résidence de 6 mois à Yerville dans l’entreprise TTEN, spécialisée dans le nettoyage et la rénovation de façades de bâtiments, y compris inscrits ou classés aux Monuments Historiques.
Après un temps de rencontre et de participation à des chantiers de nettoyage cet été, l’artiste a initié ses recherches et sa production par des photographies, des croquis et des premières fabrications d’objets. Deux semaines par mois jusqu’en décembre, Marie Heughebaert poursuit sa résidence de production. Après avoir visité, participé aux chantiers et rencontré les professionnel.le.s du secteur, elle construit des objets et des outils inspirés du milieu mais pourtant fragiles et voir inefficaces.
Marie Heughebaert vit et travaille à Iville, dans l’Eure. Depuis cinq ans, elle dresse un inventaire des formes d’objets observés sur les chantiers, reproduits en céramique. Briques, bidons, gaines, grillages, tuyaux, les pièces colorées d’allure robuste et pourtant fragiles circulent, habitent tantôt une galerie, tantôt un lieu en transition, jouent avec les espaces et croissent d’exposition en exposition. Si progressivement les objets se transforment, oscillant entre trompe-l’œil et mutation, ils continuent à porter en eux ce décalage qui fait d’eux des éléments aussi incongrus que réjouissants.