Atelier autour du langage avec Marwan Moujaes et Maha Yammine
Samedi 9 avril, de 14h30 à 16h30
Comment raconter un épisode de l’histoire mondiale sans parler ou écrire ? Comment rendre illisible, durant une semaine, un journal ?
A quoi ressembleraient nos objets les plus innocents, nos paquets de riz ou nos vêtements, sans les mots, les notices ou les slogans qui les couvrent ?
Comment chanter nos chansons préférées sans les paroles ?
Samedi 9 avril, Marwan Moujaes et Maha Yammine proposent à L’Académie un atelier de pratique artistique autour de la thématique du langage, son omniprésence, sa compréhension et le rapport que nous entretenons avec lui.
Gratuit, sur inscription, pour les enfants de 11 à 15 ans.
publics@le-shed.com / 06 51 65 41 76

Visuel de l’exposition de Flora Moscovici « Décoration, quelle horreur ! »,« Affiche rebut, salle 2 », 2020 . © Nicolas Lafon

Vue de l'exposition "Décoration, quelle horreur !" de Flora Moscovici à L'Académie, 2020. Photo : Marc Domage

Nouvelle porte d'entrée de L'Académie peinte par Flora Moscovici dans le cadre de son exposition " Décoration, quelle horreur !". Photo : Marc Domage

Visuel de l’exposition de Flora Moscovici « Décoration, quelle horreur ! »,« Affiche rebut, salle 2 », 2020 . © Nicolas Lafon
DÉCORATION, QUELLE HORREUR !
Flora Moscovici
Exposition à L'Académie du 11 juillet au 15 novembre 2020
Fermeture anticipée le 29 octobre dans le respect des mesures gouvernementales liées à la Covid-19
Dans le cadre de la 4ème édition du festival Normandie Impressionniste
Samedi 4 Avril 2020.C’est l’ouverture du Festival Normandie Impressionniste et le vernissage de mon exposition « Décoration, quelle horreur ! » à L’Académie, Maromme. À côté, Bruno Peinado expose au SHED.
« Décoration, quelle horreur ! » est une citation de Francis Bacon, extraite d’un entretien avec Franck Maubert qui lui demande quels conseils il donnerait à un jeune peintre :
« s’éloigner de tout ce qui est purement décoratif. La décoration, quelle horreur ! »
Je pense à Ornement et crime d’Adolf Loos, qui prônait le dépouillement dans l’architecture. Je peins dans des espaces nus (sans ajout de volumes ou d’objets), et ce vide compte beaucoup car il permet d’observer tout le reste. Il n’y a rien à voir, mis à part quelques millimètres de peinture déposés sur les surfaces et nos corps qui se déplacent.
Dans son article pour Libération Mon corps trans est une maison vide, le philosophe Paul Preciado évoque une expérience de « démeublement » : « Habiter une maison complètement vide rend à chaque geste son caractère inaugural, retient le temps de la répétition, suspend la sommation interpellative de la norme. »
Un lieu vide crée des conditions singulières pour regarder et parcourir la peinture. C’est peut-être là où se situe l’écart avec une peinture qui viendrait décorer un espace..
