Atelier autour du langage avec Marwan Moujaes et Maha Yammine
Samedi 9 avril, de 14h30 à 16h30
Comment raconter un épisode de l’histoire mondiale sans parler ou écrire ? Comment rendre illisible, durant une semaine, un journal ?
A quoi ressembleraient nos objets les plus innocents, nos paquets de riz ou nos vêtements, sans les mots, les notices ou les slogans qui les couvrent ?
Comment chanter nos chansons préférées sans les paroles ?
Samedi 9 avril, Marwan Moujaes et Maha Yammine proposent à L’Académie un atelier de pratique artistique autour de la thématique du langage, son omniprésence, sa compréhension et le rapport que nous entretenons avec lui.
Gratuit, sur inscription, pour les enfants de 11 à 15 ans.
publics@le-shed.com / 06 51 65 41 76
Vue de l’exposition «Tuileries», Lou Parisot, à L’Académie, 2019 © Marc Domage
Vue de l’exposition «Tuileries», Lou Parisot, à L’Académie, 2019 © Marc Domage
"Rameur", Lou Parisot, exposition «Tuileries» à L’Académie, 2019 © Marc Domage
Vue de l’exposition «Tuileries», Lou Parisot, à L’Académie, 2019 © Marc Domage
L’exposition s’étend sur quatre espaces comprenant des œuvres entre la sculpture et l’installation et ayant toutes pour idée commune celle de la domestication de notre entourage (contrôle de tout états naturels, contrôle des gestes, des actions et des productions corporelles). En prenant le parti de créer des sculptures faites d’assemblages d’objets récupérés, désuets ou pauvres, Lou Parisot donne un nouveau regard et une seconde vie à des formes rebutées dans un monde où notre impact environnemental est désormais majeur. A l’encontre d’objets quotidiennement inertes, la plupart des œuvres présentées dans l’exposition s’animent d’elles même ou sont vouées à être activées par le public et des perfomeurs.
Une performance dansée aura ainsi lieu le samedi 19 octobre avec des élèves du collège Alain de Maromme, dans le cadre de l’événement Raout #3 organisé par Rrouen - réseau d’art contemporain Rouen & métropole.
Le titre de l’exposition fait référence au Jardin des Tuileries à Paris, mettant en lumière l’évolution d’un espace qui est d’abord, au XIIIème siècle un vaste terrain vague où se trouvait des fabriques de tuiles. Sous l’ordre de Catherine de Médicis il devient un jardin italien et un palais royal. Tuileries questionne ainsi un parallèle existant dans l’histoire de L’Académie, celui d’un lieu qui fut dédié à la fabrication de poudre à canon mais aussi maison natale du Maréchal Pélissier, et encore décorée de nombreux ornements et symboles tels que la fleur de Lys.
Tuileries est également la station de métro parisien précédent Concorde sur la ligne 1, titre emprunté par Simon Boudvin pour son exposition présentée aux mêmes dates au SHED, à 700m de distance de L’Académie. 700 mètres, c’est la distance qui sépare les stations de métro Tuileries et Concorde. C’est à Maromme, la distance qui sépare l’exposition de Lou Parisot à L’Académie et de Simon Boudvin au SHED.
Lou Parisot est née dans les Vosges en 1994. Elle vit et travail à Paris. Diplômée en juin 2018 de l’ESAM Caen/Cherbourg, elle a effectué une résidence de février à juin 2019 au Confort Moderne (Poitiers) et poursuivra en septembre prochain avec une résidence de quatre mois à la Villa Calderón (Louviers). Son travail a été montré dans les expositions "Nouvelle perturbation par l’Ouest" à la Maison des arts de Grand-Quevilly (octobre 2018), "Impossible n’est rien" sur un commissariat de Licia Demuro et Marie Gautier à l’Hôtel de Région de la ville de Rouen (mars 2019) et "Liste", sur une invitation de Yann Chevalier au Confort Moderne, Poitiers (juin 2019). En juin dernier elle a pris part à la dix-neuvième biennale de la jeune création contemporaine de Mulhouse sur une invitation du Collectif OK. "Tuileries" est sa première exposition monographique.