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ANTOINE DUCHENET

PAULINE RIMA

ACADEMIX #2, un programme d’Éducation Artistique et Culturelle (2023-2024)

 

« Jump around, jump around,
Jump up, jump up, and get down. »
House of pain, 1992


Voici une seconde édition d’ACADÉMIX. Variation de la première, elle ne lui ressemble plus tout à fait. D’ailleurs, la prochaine sera encore différente, et ainsi de suite. L’idée n’est pas d’arriver à la perfection mais d’évoluer, de s’ajuster aux contextes et aux enjeux du moment. Sa vocation, quoi qu’il en soit, est le soutien et l’accompagnement de la recherche, à l’endroit où se rencontrent l’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) et les démarches et réflexions artistiques d’aujourd’hui. C’est pour cette raison que les parois du projet sont souples, pour rebondir. Pratique, non ? Et nettement plus amusant.


En un an, de trois artistes on passe à un seul, placé au centre : Antoine Duchenet. Il est curateur de l’exposition avec une classe de l’école primaire Thérèse Delbos (Maromme), créateur d’un jeu avec une classe du collège Alain (Maromme), et à l’initiative de l’invitation de Pauline Rima, en résidence au collège Verhaeren (Bonsecours). Chacun de ses volets, intitulés respectivement COGITE, GRAPHITE et INVITE, produit une forme qui compose une édition. 


Antoine Duchenet est un artiste qui invite et qui collectionne ; comme beaucoup d’artistes il est aussi curateur. Son récent projet « Manny Manners » - boîte de biscuits dans laquelle il convie des artistes à exposer – a motivé notre invitation. Proposition accessible, humble et exigeante, elle correspondait aux ambitions du programme ACADÉMIX. Et hop un appel, puis une réponse enthousiaste dans la foulée.


Canaliser l’imagination des élèves ou au contraire pallier à leurs pannes d’inspiration, ça demande pas mal d’énergie. L’objectif étant d’obtenir une forme satisfaisante pour tout le monde, il ne faut pas perdre de vue, dans la bataille, ce qu’on est venu y faire... Les gestes maîtrisés et les aplats impeccables d’Antoine et Pauline se sont confrontés à des lignes maladroites et à une certaine rapidité d’exécution. Habilement, mais pas sans efforts, les artistes ont joué avec – empruntons ici l’image d’une partie endiablée de ping-pong.


Et voilà le résultat : 


- Des croquis d’élèves propulsés dans une autre dimension pour la scénographie de l’exposition « L’œil satisfait » au SHED – site de l’Académie ;


- Une édition-jeu à partir des expérimentations abstraites des collegien.ne.s (elles feront penser à des châteaux gonflables - bouncing castles – une fois coloriées) ;


- Et un joyeux chaos de formes géométriques (au recto), que Pauline a réagencé à partir des dessins en classe, et qui ont maintenant l’air de défier la gravité. 
De toute façon, on était tou.te.s les trois bien d’accord, et ce dès le début : la légèreté, c’est super important.

​

A

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